En effet , je confirme la clef (3) que j’ai vu en premier, suivie du chien (5) et enfin le gant (1)
Le vieux Manoir.
Basile, le plus grand détective de tous les temps s’intéressait depuis quelques temps aux entrées et sorties de ce vieux manoir dans la banlieue londonienne. Des camions entraient pleins et sortaient vides. Que transportaient-ils ? voilà ce qu’il voulait découvrir et il observait un soir un de ces véhicule s’arrêtant à la grille du petit château et alors il remarqua un gant (1) qui fut laissé à terre par l’un des transporteurs. Lorsque tout fut plus calme, il se faufila pour récupérer ce fameux gant gisant devant le portail. Il l’étudia quelques instants et prit alors soin de le placer sans le toucher dans un sachet hermétique.
Puis le lendemain, sur la place du plus grand marché de Londres, il reprit le gant toujours avec délicatesse et le présenta à son fidèle chien policier (5) au flair hyper développé. Puis il laissa le « nez sur patte » s’exprimer et le suivit dans les ruelles des vieux quartiers.
Le chien stoppa net devant une maison plutôt coquette et apparemment vide car il n’y avait aucun bruit, ni aucun mouvement à l’intérieur.
Il chercha à ouvrir la porte mais celle-ci était fermée à clef (3). Cela ne l’avait jamais arrêté et avec adresse il força la serrure et s’introduisit dans l’entrée.
En explorant les pièces, il fit la découverte d’un nombre important d’oeuvres d’art très certainement de contrebande ou de contre-façon ou même peut-être volées qui étaient prêtes à être chargées à l’arrière d’un camion pour les emmener vers le manoir d’où elles partiraient pour les coffres de collectionneurs sans scrupule.
Il était donc tombé sur un traffic d’art et il comptait bien trouver qui avait organisé tout ça.
Après des jours d’investigation et en recoupant les informations glanées parmi les témoins et ses indics, il reconnut que celui qui tirait les ficelles n’était autre que son vieil ennemi « Ratigan » qui cherchait encore à s’enrichir et à braver la justice au nez et à la barbe des autorités anglaises.
Pour le confondre, donc, il échafauda un plan astucieux en allant se cacher dans une des caisses de la petite maison et ainsi pouvoir surgir de sa cachette l’arme à la main, face à face avec le malfrat. C’était bien pensé, mais les fourbes s’aperçurent du stratagème et amenèrent la dite caisse dans un entrepôt désaffecté. Et notre « Sherlock Holmes » en fut pour une bonne marche d’une vingtaine de miles afin de regagner son appartement se trouvant au « 221 bis Mouse street ». le lendemain, il se rendit au manoir et là il découvrit que tout avait disparu et que les voleurs s’étaient envolés.
« Oh ce n’est pas grave » se disait-il, car il le coincerait une prochaine fois. Oui, il le retrouverait sur son chemin un jour ou l’autre et il serait de nouveau face à lui en tant que grand défenseur de la justice.
, le il y a 3 années et 2 mois.
