Autour et entre-nous

[thelog]

Ressusciter : revenir à l’existence
Belvédère : Terrasse pour voir au loin
Cache-corset : protection de corset féminin
Rotativiste : Employé des rotatives
Vermineux : plein de vermine
Radiogonomètre : détecteur de position

Dépannage en pleine mer des plus surprenant …
Sur un genre de belvédère dans ce grand porte-avion, le soldat Richard s’inquiétait de ne pas savoir où ils étaient. En effet le radiogoniomètre était en panne, de même que le positionnement GPS. Et pour combler le tout, la radio avait rendu l’âme et impossible de la ressusciter tous ses composants sont peints en blanc (vive l’armée). Donc il ne restait que la vieille méthode du sextant. Encore fallait-il en avoir un en état de fonctionner, celui de la maintenance était vermineux et lorsqu’on le prit il se cassa en plusieurs morceaux. Le journaliste du bord au vue de l’incident rédigea des pages et des pages pour les rotativistes de son journal (mais sans radio impossible de les communiquer).
Et c’est là qu’intervint un gars qui ne se faisait jamais remarqué, il était employé à la maintenance du tout venant et on savait qu’il pouvait tout réparer ou alors bricoler quelque chose pour en assurer la fonction. On dirait à notre époque que c’est un genre de Mac GYVER. Il utilisa des matériaux à sa disposition et entre autres une ossature de cache-corset qui lui permet de réparer le sextant et de pourvoir aligner les différents miroirs.
Ne demander pas d’où provenait ce vêtement ! Seul le commandant le savait.
Ayant pu faire le point il se dirigèrent vers le port « ami » le plus proche et après réparation regagnèrent leur port d’attache.

[thelog]

Soixante : Nombre
Insulation : Volonté de s’isoler
Hyperréactivité : excès de réactivité
Sectarisme : attitude sectaire
Bélouga : Mammifère marin des mers arctiques
Pleurnichard : Qui a un ton plaintif, qui pleure pour un rien

Un sauvetage compliqué

Le bélouga échoué sur la plage ramène de nombreux curieux et Hector, âgé de 3 ans en fait parti. Un peu pleurnichard, il a la larme à l’oeil en voyant le pauvre animal mourir peu à peu. « Ne peut-on rien faire ? » demanda-t-il à son grand-père, âgé de 60 ans qui l’accompagne. « Non mon petit gars, nous, on ne peut rien faire mais peut-être que ceux qui arrivent là pourront le soigner et le sauver ». Les secours étant là, ils essaient de remettre le cétacé à l’eau mais on ne comprend pas car il revient s’échouer aussitôt après. On a l’air de comprendre qu’il veut être seul, un peu comme une insulation. Cette fois-ci, les scientifiques font l’effort de le ramener bien au large et tente de le guider vers la haute mer. Mais c’est encore raté et l’hyperréactivité de l’animal aux divers stimuli ne font que le ramener vers la plage. Comment faire alors pour le sauver malgré lui ?
On l’emporte alors dans un bassin isolé dans un parc aquatique et on observe son comportement et ses constantes vitales en faisant appel aux meilleurs spécialistes du pays. Et c’est sans sectarisme que tout le monde y va de son diagnostique pour expliquer le comportement suicidaire de la bête.
On découvre alors que des parasites perturbent les sens de l’animal et après un traitement qui les éradiquent, il redevient normal et peut quitter l’enclos pour retrouver les siens qui l’attendent depuis le premier échouage.

[thelog]

Pour demain voici les 6 mots

Illettrisme
Cognac
Dépravé
Roman-Photo
Gourdin
Ponton

[g.p]

Illettrisme/cognac/dépravé/roman-photo/gourdin/ponton.

Depuis le temps qu’elle fait le tapin, Dieu sait si elle en a connu des gourdins .
La fille aux moeurs dépravées a fait toute son éducation en regardant à longueur de journée des romans -photos . Je dis bien en regardant, car elle ne sait ni lire ni écrire. Elle se contente des images.
Bientôt elle s’abonne au magazine en vogue « Lui » bien plus intéressant pour elle mais qui hélas ne peut pas faire grand chose contre son illettrisme . Malheureusement cette revue lui inspire des envies malsaines.
Devenue adulte et livrée à elle-même, on la voit maintenant traîner sur le port près d’un ponton accosté où elle est sûre de trouver quelques militaires en mal d’amour et sans morale qui ouvrent leur braguette et se soulagent en elle pour quelques sous qui lui assurent sa subsistance.
Certains ne la paient même pas, ils lui tendent le goulot d’une bouteille de cognac dont elle boit quelques gorgées car ils savent qu’après quatre ou cinq rasades la fille n’est plus elle-même et qu’ils peuvent en user et abuser toute la nuit.
Au petit matin, le corps souillé par tant de luxure, elle regagne péniblement son logis pour quelques heures de repos avant de repartir au tapin le soir venu.

[thelog]

Triste histoire que la tienne GP. un anthropologue ne ferait pas mieux pour relater la vie d’une prostituée. Et encore celle-ci est libre de faire ce qu’elle veut. Il y a des endroits où une maquerelle ou un Mac impose leur loi et certaine fille connaisse des longues journées très difficiles (je pense à ce que j’ai entendu dans certain film, aux maisons d’abattage). Comme je le disais tout ça, ça n’est pas vraiment de toute gaieté.

Passons aux mots de demain :

Official
Trekking
Maintenant
Campagnol
Diabétique
Phénique

[thelog]

Illettrisme : état d’une personne qui a été instruite mais qui ne maîtrise pas ou plus la lecture, l’écriture et le calcul
Cognac : Alcool fort
Dépravé : Anormale, non conforme à la nature / Personne immorale
Roman-Photo : Revue / Magazine racontant une histoire genre BD mais avec des photos
Gourdin : arme constituée d’un gros bâton aussi appelé massue
Ponton : Pont flottant

Il s’est retiré dans cette jungle amazonienne, loin des hommes, loin de ses semblables. Il ne connait pas son âge et n’est allé que très peu à l’école, juste quand ses parents vivaient encore. Depuis l’illettrisme est apparu chez lui. Il sait à peine compter et reconnait encore quelques lettres.
Armé d’un gourdin et d’un genre de poignard pour se défendre des bêtes sauvages, il vit dans cette végétation luxuriante. Oh pour sûr il ne manque de rien, la nature lui procure ce dont il a besoin.
Mais parfois il traine du côté du ponton du village le plus proche et recherche dans les caisses quelques trucs intéressants.
Dernièrement ce fut une bouteille de cognac. Il s’est vite aperçu que c’était plutôt néfaste pour la lucidité (et dans sa condition être lucide est vital vu les dangers qu’il côtoie), par contre c’est un très bon désinfectant et ça brûle bien aussi.
Une autre fois, il est tombé sur un magazine, un roman-photo, avec des photos quelque peu équivoques et comme il ne pense jamais à mal il ne fut pas dépravé ; juste un peu surpris par la réaction qu’elle lui fit avoir.
Qui sait, peut-être un jour un homme le prendra et le ramènera parmi les siens. Un homme sauvage (mais pas TARZAN) doit pouvoir se réhabiliter avec la « civilisation ». Nous sommes quand même des êtres très adaptatifs.

[marysha62]

assis au bord du PONTON anne marie lisait à sa grand mère ,assise ds son fauteuil roulant.le dernier ROMAN PHOTOS;la mamie en situation d’ILLÉTRISME se contente de regarder les photos et commente les scènes;de tps en tps elle dit à sa petite fille;tu vois je te l’avais dit.tiens on n’a pas vu ce DÉPRAVÉ de marco?il doit encore être en train de cuver son COGNAC;tu sais ce qu’il m’a dit la dernière ce poivrot et ben il m’a dit tu sais henriette à chaque fois que je te vois j’ai le GOURDIN qui se dresse;elle partit à rire et sa petite-fille rougit;elle repoussa le livre et ajouta:ça c’est de la gnognote;marco ou un autre c’est la vrai vie;allez on rentre j’ai froid maintenant.

[marysha62]

la petite consuela et son papa lino était tranquillement en train de MOISSONNER les blés qd son voisin arriva tt courant;
-<lino lino sauve toi vite,ils sont à ta recherche>.
<trop tard c’est FICHU pour moi;ils savent déjà où j’habite>
il courut à la grange et donna un carnet à sa MOUJINGUE;
-<vas enfuis toi ,donnes ça à tata andréa elle saura quoi en faire,ne t’arrêtes pas; coupes par les blés>;tata andréa était un nom de code;seule sa fille savait qui il était;
consuela prit le livret où était INDEXÉ ts les noms des traitres et courut le + vite possible;au bout d’un moment elle s’arrêta et se retourna, se baissa et regarda en direction de sa maison;un YAKUSA avait attraper son père par le cou cherchant sûrement à le faire parler;il le tapait pendant qu’un autre fouillait la maison;la fillette mit sa main sur sa bouche pour ne pas crier;d’un coup de sabre il coupa la main de son père;elle entendit ses cris au loin;le yakusa projeta son père en l’air com un pantin DÉSARTICULÉ;la fillette pleura et reprit son chemin en courant;elle ne voulut pas voir la suite.au loin on apercevait une immense fumée en direction de la ferme de consuela.

[g.p]

Official trekking-maintenant-campagnol-diabétique-phénique.

C’est un jeune prêtre dynamique arrivé dans la paroisse pour aider le vieux curé à s’acquitter de sa charge sacerdotale.
Pas question de lui servir du monsieur l’abbé ou monsieur le curé. C’est Henri, point final! Cette familiarité ne plait pas trop aux vieux paroissiens habitués à plus de respect et de distance.
Henri est chargé de s’occuper des jeunes pour leur inculquer les bases de la foi et les mener vers la spiritualité. Il organise des sorties, des camps à la manière des scouts, des veillées chantantes.
Lors de ces rassemblements en pleine nature fort prisés des enfants, il leur fait découvrir les merveilles qui peuplent la terre comme les musaraignes, les mulots, les campagnols , les lièvres, les perdreaux, toutes sortes d’animaux qu’il décrit au fur et à mesure des rencontres, en faisant toujours référence au Créateur.
C’est au cours d’un trekking qu’Henri, le bon pasteur très apprécié des jeunes, oublia qu’il avait pour seule et unique mission de leur faire découvrir les merveilles de la Création.
Une adolescente d’ une bonne quinzaine d’années qu’il savait diabétique , vint le trouver sous sa tente un soir de bivouac pour lui montrer son pied qui lui faisait mal. Elle avait tapé dans une pierre et son ongle incarné la faisait souffrir. Le bon père Henri trouva dans sa boite de secours de l’acide phénique et une compresse pour soigner la blessure. Est-ce le Bon Dieu qui le mettait à l’épreuve? toujours est-il que les mains du bon abbé passèrent du pied aux genoux puis aux cuisses et c’est à ce moment qu’un petit entra dans la tente et offusqué sortit précipitamment pour raconter aux autres ce qu’il venait de voir.
La nouvelle fit le tour du camp et fut rapportée au vieux curé. Celui-ci en référa à son évêque, lequel délégua un official qui eut pour mission de remettre sur le chemin le jeune prêtre qui s’était égaré.
Sa mutation fut décidée et maintenant dans le village, les jeunes qui appréciaient beaucoup Henri pour ses méthodes modernes d’enseigner la foi, ont cessé d’aller à l’église et d’assister aux offices.
Le vieux curé a retrouvé ses vieilles ouailles et la paroisse se meurt peu à peu.

[thelog]

Encore des histoires tournées autour des vices de l’espèce humaine. Pas beaucoup d’humour, ni d’amour dans tout ça. Je ne crois pas mieux faire non plus, peut-être un peu plus sobre, mais moins captivant.
C’est toujours une joie de vous lire …

pour demain l’ordi a décidé :

Laverie
Permissivité
Flottage
Dégoulinade
Hebdo
Grand-chose

[thelog]

Official : prêtre désigné par l’évêque pour enquêter dans la diocèse
Trekking : Excursion touristique à pied en montagne
Maintenant : actuellement , à ce moment ci
Campagnol : petit mammifère des campagnes genre souris ou mulot
Diabétique : Atteint du diabète (trop de sucre dans la sang et les urines)
Phénique : Qui contient ou qui dérive du phénol. Acide phénique, phénol.(c’est un antiseptique pour la peau)

En haut de la montagne, le monastère dominait la vallée et les moines y vivaient en totale autarcie, reclus du monde. Seules quelques productions laitières et viticoles sortaient de l’enceinte refermée.
Il y avait pourtant un coin dans ce cloitre qui était dédié aux visiteurs faisant du trekking et
une autre partie constituait un poste de secours où des traitements à base d’acide phonique servaient à soigner les blessures et des essences de plantes étaient sensées améliorer les symptômes diabétiques (les moines connaissaient beaucoup les vertus des plantes des montagnes).

Lors de l’ascension vers cet havre de paix, il n’était pas rare d’apercevoir des rongeurs du genre campagnols qui parcouraient les espaces dégagés et servaient de nourriture aux rapaces qui tournoyaient dans le ciel.
Maintenant ils étaient si nombreux que quelques uns en moins ne se verrait que très peu.

Quand on demandait au moine responsable des communications si tout allait pour le mieux. Il répondait que maintenant tout allait bien mais qu’il y a un an, la présence d’un official fut requise pour remettre de l’ordre dans certains comportements offusquants de quelques frères qui furent déplacés dans des régions plus propices à la méditation et au recueillement.
Tout ceux qui passèrent par cette étape en retirèrent des bienfaits qui persistèrent longtemps après leur retour à la vie civile et moderne.

[thelog]

Laverie : établissement où on lave
Permissivité : Fait d’être permissif ; disposition à permettre sans conditions
Flottage : Transport des bois par les cours d’eau
Dégoulinade : familier : Trace de liquide qui a coulé.
Hebdo : Hebdomadaire (magazine publié une fois par semaine) / adj. une fois par semaine
Grand-chose : 1.pronom indéfini:Pas grand-chose:peu de chose.
2.nom invariable:Un, une pas grand-chose:personne qui ne mérite pas d’estime.

C’est peut-être pas grand-chose
De vous apporter ces quelques roses
Au beau milieu de cette laverie
Où se trouvent toutes vos amies

Maintenant, mes sentiments pour vous
Sont dis tout en étant à genou
Je requiers de vous la permissivité
De vous unir à moi dans l’année

Je n’attends de vous qu’un « OUI »
Qui me donnera un bonheur infini
Et alors je publierai dans l’hebdo
Ma joie accompagnée de mille photos

Je vous assurerai une vie sans ombrage
Un parcours fluvial sans aucun flottage
Tout coulera de source et sans obstacle
les jours seront tous un vrai spectacle

Voilà, mon amour chantée ma sérénade
Qui point de déborde de dégoulinade
Voilà, mon aimée ma déclaration
Pour qu’ensemble enfin nous soyons

[g.p]

Bravo Thelog pour cette demande en mariage!
Moi il faut que je m’y mette, je n’ai pas eu le temps aujourd’hui.

[thelog]

Donc je vous donne les mots de demain

Trafiquant-Espion
Mackintosh
Amphigouri
Littérature
Garrick
Spamming

je crois que tu ne vas trop aimé Mary

[g.p]

Laverie/permissivité/flottage/dégoulinade/hebdo/grand-chose.

Tous les matins au lever je lis mon journal en buvant le café. A part les titres habituels relatifs au pouvoir d’achat et à l’inflation, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent à la une de ce jour.
Comme à mon habitude je saute à la page nécrologie en espérant toujours y trouver le nom de ma très chère belle-mère. Espoir vite déçu, malgré son âge bien avancé, elle n’y figure pas.
Je referme le journal et prend mon tv- hebdo pour y lire l’horoscope. Et là, soudain mon avenir s’éclaircit: « Une bonne nouvelle venant du cercle familial vous libérera de toutes contraintes, une rentrée d’argent est possible. »
Dans mon oeil luit déjà une lueur de bonheur. J’imagine le corps de ma belle-mère transporté par la rivière comme les grumes de bois que l’on déplace par flottage . Quand j’arrive au cours d’eau, c’est la déception, aucun corps flottant à l’horizon.
Est-elle encore de ce monde? Je me rends alors à la laverie où elle a ses habitudes. J’y vois une de ses amies en train de mettre sur un séchoir du linge qui fait des dégoulinades sur le carrelage. Je m’inquiète auprès d’elle du sort de la belle-mère et elle me rassure en me disant qu’elle ne l’a pas vue. Elle est beaucoup plus inquiète que moi. Je me dis: pas de nouvelles, bonnes nouvelles. Je lui accorde une grande permissivité de choisir sa mort comme elle veut. Serais-je enfin libérer de sa personne?
Je rentre tout guilleret en sifflotant à la maison, ma femme m’accueille toute en larmes sur le seuil de la porte. Contenant ma joie, je me dis enfin elle a fermé les yeux, Christine Haas avait donc raison!! c’est un bon jour pour moi. Ma joie est de courte durée, derrière ma femme j’aperçois sa mère en larmes également.
« Mais pourquoi pleures-tu mon amour? »
« J’ai joué au loto et mes six numéros sont sortis! »
« Il n’y a pas de raison de pleurer au contraire. »
 » Mais si, j’avais caché mon ticket dans la poche de mon tablier et maman l’a passé à la machine à laver! »
Sale belle-doche. Quand donc va-t-elle me ficher la paix!

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