15 sujets de 16 à 30 (sur un total de 5,093)
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  • #35888
    thelog
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    Les conditions de travail

    A force de rechercher assidument la bonne formule, Lucien passait tout son temps dans le LABO de le « LAREOL ».
    Le sommeil l’avait depuis longtemps abandonné à ses expériences et ses calculs savants.
    Et ce fut au bout d’une longue semaine d’absence conjugale que , Violette, s’aventura jusqu’aux locaux du département RECHERCHE.
    Elle y retrouva son cher et tendre affalé dans un fauteuil tout endormi, avec une barbe de plusieurs jours. Il ronflait à fendre 10 stères pour l’hiver sans compter les SOUCHES. Elle décida de ne pas le réveiller et de laisser la nature faire à son mari les réparations nocturnes si nécessaires au bon fonctionnement du corps humain ou même animal. Bien dormir est un gage de bonne santé et là dessus nous ne sommes pas tous égaux.
    Violette devait, en bonne épouse, s’occupait de sa moitié pour lui rendre la vie aussi facile que possible. (la vie des chercheurs est parfois très ingrate pour les conjoints (je parle aussi bien des chercheurs que des chercheuses). Et elle entreprit donc de faire un peu de ménage dans la porcherie qu’était ce « bureau » si ce mot s’y rapporte encore. Tout, absolument tout, trainait un peu partout dans la pièce qui pourtant était plutôt spacieuse. Il y avait tout une pile de repas plateau, avec des formes qui grouillaient un peu partout sur et dans les restes laissés à l’air libre (je ne vous explique pas les odeurs). Il y avait aussi des jours et des jours de café avec une cinquantaine de TASSES entassées (c’est normal ce sont des tasses) les unes sur les autres. Mais ce qui fit reculer Violette fut le gros tas de linge sale qui gisait là à côté de la paillasse qui devait aussi servir de lavabo pour la toilette, vite faite, du matin. Tout ça n’est pas sérieux, se disait-elle et telle SUPER NANNY elle se transforma en tornade géante et fit tout reluire dans la pièce. Au bout de 3 heures d’un travail de forçat, elle mit fin à la déferlante de propreté et mit la touche finale à son chef d’oeuvre en pulvérisant le contenu entier d’une bombe d’un DEODORANT léger. Et l’endroit respirait maintenant le bon air du printemps. C’est alors que Lucien se réveilla, sortant de son rêve d’un succès dans ses recherches. La gueule dans le coaltar (pour ne pas dire dans le c… )il regarda autour de lui et constata qu’il discernait maintenant les couleurs de toutes les parties qui l’entouraient. Sa première pensée fut d’adresser un MERCI à Violette et lui faire un gros BISOU tout plein de tendresse et d’amour. Lucien savait reconnaitre l’aide précieuse que lui apportait sa femme et le soutien de celle-ci contribuait souvent à ce que le chercheur trouvasse la formule MIRACLE pour telle ou telle chose. Parfois, dans le fouillis si chaotique si bordélique l’étincelle surgissait après un bon nettoyage. Le tableau blanc tout rempli qu’il était se voyait prendre une nouvelle jeunesse et chose curieuse, si on veut, certaines des formules et certains des calculs persistants amenaient notre bonhomme a avoir un regard nouveau sur ses travaux. Et bien des fois c’était lorsque Madame PROPRE était passée que Monsieur TROUVETOUT découvrait la perle tant cherchée.

    En fait, et pour conclure, au boulot, c’est comme à la maison, l’ORDRE apporte en son temps la SOLUTION aux petits problèmes rencontrés.
    là je vous ai donné un peu à lire …

    #35889
    marysha62
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    pour ma part c’est tt le contraire:si tout est rangé je ne retrouve rien;quand tout est rangé j’ai l’impression que « la maison » ne vit pas;c’est peut-être un peu le « bazar » com on dit mais c’est mon bazar et je m’y retrouve;

    #35893
    Queenie
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    J’adore aussi le groupe Queeen…Et j’ai adoré le film qui a été fait d’après l’histoire de Freddy Mercury, Bohemian Rhapsody.We are the champions que mon fils et moi chantions quand il allait en compétition mais plein d’autres aussi .A plus pour l’histoire…

    #35897
    marysha62
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    « et vieille souche! qu’est-ce que tu deviens depuis le tps qu’on ne s’est pas vu »? »oh pas grand-chose » répondit lucien assis à l’unique table extérieur du « beau bar »;qui ne l’était plus d’ailleurs;la façade avait bien besoin d’être refaite:la peinture partait en lambeaux et une vitre était brisée et tenait avec du scotch;mais c’était le seul bar du village et le seul lieu de rendez-vous des personnes agées et des jeunes qui venaient jouer au flipper ou au babyfoot;il est 11 h 30;et ici c’est l’heure de l’apéro;le patron du bar qui sentait le déodorant bon marché apporta un petit blanc à lucien; et henri s’asseyant en face de son pote se contenta d’une tasse de café;lucien repris: »tu sais depuis que ma nénette est morte j’ai plus trop le moral »;henri fit comme ci il était au courant mais il n’en savait rien çà faisait au moins 6 mois qu’ils ne s’étaient pas vu; »c’est nénesse qui m’a trainé ici pour pas que je reste tout seul chez moi »; »et toi qu’est-ce que tu deviens »;t’étais pas parti à la ville »?; »oh que non!jamais de la vie germaine ne voudrait quitter son village »:suis allé quelques jours chez mon fils à paris et à moi aussi çà a suffi;les grandes villes c’est vraiment pas pour moi »;en rentrant j’ai été malade pendant 1 mois c’est pour çà que je ne suis pas sorti;j’ai du reprendre des forces avant; »comme ma jeannette » rétorqua lucien larme à l’oeil « sauf qu’elle,elle s’en ai pas sortie:putain de covid »;henri triste pour son ami se leva et lui dit je reviendrai demain te voir ou si tu veux,passe à la maison quand tu veux comme autrefois;sur un hochement de tête son ami acquiessa et lui dit à bientôt.
    et moi aussi je vs dit à bientôt

    #35902
    g.p
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    En cette année 1976, l’été est suffocant. Le thermomètre affiche des degrés rarement atteints chez nous.
    Cet été là donc tout est chaud sauf le macchabée allongé sur une table réfrigérée. On prépare la chambre mortuaire de celui qui semble dormir comme une SOUCHE.
    La famille se lamente tandis que le thanatopracteur s’active autour du cadavre. La sueur lui dégouline sur le visage.
    D’une bombe de DEODORANT à portée de main, il asperge le défunt et envoie un jet aux senteurs d’orange dans cette chambre où l’on étouffe. Ce petit coup de fraîcheur l’aide à tenir le coup et à supporter sa tâche. Il faut que le mort soit présentable aux yeux de la famille et des éventuels visiteurs qui viendront se recueillir et se souvenir.
    Dans cette chambre exigüe, à défaut de bénitier on a posé sur la table une grande TASSE emplie d’eau bénite où trempe une branche de buis.
    De la pièce d’à côté s’échappent quelques cris d’enfants insouciants mais curieux quand même de savoir pourquoi on leur interdit d’entrer dans la pièce plongée dans le noir.
    Les voisins défilent en ayant chacun un mot gentil pour la famille et ce sera ainsi pendant trois jours.
    Trois jours insupportables avant la mise en terre.
    Adieu l’ami, ne t’inquiète pas. Bientôt on te rejoindra.

    #35904
    thelog
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    Champion les écrivains

    je me délecte de vos petites histoires avec des domaines si variés. G.P. content de ta venue. Ton style est « parfait » mais tu restes dans les tons sombres et ça tourne autour du dernier état des hommes : la mort.
    Mary, ta seconde histoire nous rappelle aussi la dure vérité de vivre ensemble, surtout quand l’un des deux s’en va. Merci à toi pour si bien nous émouvoir avec des mots simples, des mots « doux ». Cela m’a envahi d’une chaleur humaine. J’aspire à lire les prochaines tant cette fenêtre sur notre quotidien m’éloigne des turpitudes routinières de la vie.

    Encore merci à vous toutes et tous …

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années par thelog.
    #35913
    Queenie
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    Derrière chez moi, devinez quoi qui n’y a!! Y a un parc, ou plutôt un bois.On l’appelle le parc des Bastoits. Pourquoi,j’en sais rien.J’ai eu beau chercher sur internet, demander àux chercheurs locaux de l’Amicale Mayacum. Rien, que dalle. Un jour où j’avais (un peu) trop bu, je suis même allée jusqu’à me faire une bonne TASSE de café( bien nécessaire)et à regarder dans le fond pour trouver une réponse à ma question. Mais la tasse demeura aussi muette que les SOUCHES des arbres malades abattus par le propriétaire du parc derrière chez moi.
    J’aime bien ce parc, j’y vois des lapinous( pas en ce moment et je maudis les chasseurs qui les abattent pour en faire des civets!!!), j’y admire des renards, pas beaucoup vu cet été, faut dire que les branches feuillues me cachent le sol.Ce n’est guère qu’en hiver que je peux les admirer.J’ai parfois la chance de voir surgir un écureuil bien roux!!!
    Mais en ce moment j’ai hâte de voir les oiseaux venir piocher dans les graines que j’ai commencé à mettre ce matin ou les boules suspendues au toit de ma petite baraque.
    Toutes les saisons conviennent à ce parc. En ce moment les feuilles tombent mais il y en a encore et le matin en ouvrant les rideaux, si le soleil se pointe à l’est, il rutile sur les feuilles qui en sont dorées.Mais la saison que je préfère c’est le printemps, quand les bourgeons éclosent et que les odeurs montent des pieds de muguet des bois. Pas besoin de DEODORANT d’intérieur, je hume à grandes goulées…
    Vivement le retour du printemps. En attendant j’attends l’odeur de la neige dans ce grand parc des Bastoits

    #35921
    marysha62
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    peut-être que c’est un nom de famille bastoit

    #35927
    thelog
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    Quand tu cherches à te ressourcer. Quand tu as besoin de te sentir humain. Quand les vicissitudes sont trop importantes.
    Il reste à côté de nous des endroits, que tu décris si bien Queenie, la forêt, les bois, ces oasis naturelles nous font un bien fou. Merci de nous rappeler qu’avant d’être des hommes « intelligents » et des serviteurs des technologies nous sommes de cette bonne vieille terre qui est notre seule demeure dans l’univers. Et malgré le mal que nous lui faisons, elle est encore une mère pour nous. Merci mère nature de nous chouchouter quand on en a besoin.
    Je vais maintenant vous dévoiler les 3 prochains mots :
    Acupuncture
    Coupable
    Attitude

    OOPS ça se corse
    a priori je n’ai pas encore d’idées alors à vos recherches …

    #35928
    marysha62
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    com tu dis çà se corse
    connaissais vous la coupable attitude;non ben c’est quand tu te sens coupable de ne pas faire com ts les autres;ex:quand tu as des douleurs tu vas chez le médecin alors que pour être à la mode tu devrais te faire soigner par l’acupuncture;ah moins que ce soit le contraire
    bonne nuit
    à + pour une autre histoire + longue

    #35929
    thelog
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    Oui c’est cela Mary, Bien trouvé. Moi hier soir j’étais trop crevé pour aligner mes pensées.
    j’espère qu’aujourd’hui après une bonne nuit je trouverai un fait rassemblant nos trois éléments.
    là je vais bosser, à toute …

    #35936
    marysha62
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    les aventures de zorra la justicière
    zorra la justicière marchait tranquillement dans une ruelle un peu sombre seulement éclairée par le haut lampadaire de la rue perpendiculaire à la sienne;quand elle aperçut au coin de la rue,une énorme ombre chinoise avec « un bâton »,qui se projetait au sol;elle ralentit le pas;et surveilla l’ombre qui tantôt levait le « bâton » tantôt le baisser et répétait l’action plusieurs fois;elle se dit:cet individu n’est pas net:il a une drôle d’attitude(3);un drôle de comportement;elle se rapprocha du coin de la rue tout chantonnant,faisant du bruit exprès com si de rien n’était;l’ayant entendu arrivée,l’individu se colla contre le mur et leva le bras;au moment même où il allait taper, zorra lui saisit le poignet et lui fit une prise de judo qui le mit au sol ventre à terre et lui mit les menottes;il avait lâché son arme pendant sa chute;elle la ramassa et constata que son « bâton » n’en était pas un;oui les ombres c’est bien mais çà déforme aussi la taille des objets;comme elle ne connaissait pas cet objet,elle demanda tout simplement à son agresseur ce que c’était et où il l’avait eu;-« c’est une aiguille d’acupuncture(1);je travaille au cabinet de monsieur ming »;-« pourquoi m’avez vous agressée? »-« je ne voulais pas vous faire mal;je voulais un peu d’argent pour nourrir ma famille;je travaille mais ma femme est malade et je ne gagne pas assez;les soins sont chers »;-« est-ce la 1ère fois que vous faites çà »;zorra savait déjà la réponse, pensant à la façon dont il s’entraînait à vouloir taper avec son arme improvisée;-« oui madame,je ne recommencerais plus »;-« êtes vous coupable(2) de m’avoir agressée? »;d’un air penaud il répondit »-oui;suppliant,voyant la police arrivait,prévenue par les voisins ayant assisté à la scène: »je ne veux pas aller en prison madame »;zorra en bonne justicière qu’elle était lui dit: »dites leur que vous m’avez juste attrapé le bras pour me demander de l’argent,et je leur dirai que je me suis méprise sur votre geste »: »mais jurez moi que vous ne recommencerez pas »;il jura;elle ajouta: »votre geste ne peut pas rester impuni;si c’était une autre personne que vous aviez attaqué;elle aurait sûrement était blessée plus gravement »,constatant qu’elle saignait un peu à la main;je porterai plainte pour coups et blessures;ils seront sûrement indulgents avec vous et vous ne récolterez que quelques heures de travail d’intérêt général »; »et ensuite quand vous les aurez finies,je vous présenterai à un ami qui recherche quelqu’un pour faire son jardinage si çà vs intéresse »;oui merci merci lui dit-il encore avec gratitude lui prenant les 2 mains ds les siennes encore menottées;
    « bonjour zorra! qu’est-ce qu’on a aujourd’hui » dit le jeune flic habitué aux « frasques » de son ancienne coéquipière;-« rien c’est juste une erreur de jugement de ma part »dit-elle en croisant les yeux de son agresseur;elle lui raconta son histoire un peu honteuse de transformer la vérité ;elle lui expliqua qu’à cause des ombres au sol; elle avait mal interprété les gestes de l’individu;ils se dirent au revoir et zorra la justicière repartit vers d’autres aventures.
    morale il suffit juste d’un lampadaire pour sauver une vie lol

    #35951
    g.p
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    Je déambulais dans une ville brumeuse envahie de piétons nonchalants et indisciplinés. La rue était agitée et les voitures enfumaient allégrement l’atmosphère.
    Au coin d’une rue sur une façade dont le crépi s’effritait, mon oeil fut attiré par une plaque au cuivre usé par les ans sur laquelle on pouvait lire « cabinet Chang soins par ACUPUNCTURE ». Je poussais la porte en me disant que mes maux de tête pourraient être guéris de cette manière.
    Je me retrouvais dans une salle d’attente aux murs tapissés de tentures et de toiles orientales. Une musique douce et lancinante invitait au calme et à la méditation.
    Je liais conversation avec un personnage bizarre en tenue longue et bariolée. Sa tête était entourée d’un turban aux couleurs chatoyantes et dorées. Il était accompagné d’un enfant d’une dizaine d’années qui semblait le craindre.
    Il m’apprit qu’il était un fakir renommé et qu’il exerçait dans un cirque célèbre. Il voulait initier son fils à son art, mais à son grand désespoir ce dernier était très sensible à la douleur et la planche à clous ne semblait pas l’attirer. Aussi avec la ferme intention de le faire changer d’ATTITUDE, il s’était résolu à consulter le professeur Chang en se disant que celui-ci saurait lui faire comprendre que les aiguilles qu’il lui planterait un peu partout sur le corps ne le feraient pas souffrir davantage que les clous sur lesquels il devrait marcher. Le fait de s’allonger sur un tapis de clous ne nécessite qu’une grande sérénité et une grande concentration.
    Loin de moi l’idée de le rendre COUPABLE d’une quelconque entourloupe je lui faisais remarquer quand même qu’il n’agissait pas honnêtement et que les moyens détournés pour arriver à ses fins ne donneraient certainement pas les résultats espérés.
    La porte du cabinet de soins s’ouvrit sur le large sourire à la chinoise de Monsieur Chang qui fit entrer le père et le fils.
    Dès qu’il furent hors de ma vue je prenais d’escampette, je n’avais plus mal à la tête.

    #35952
    thelog
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    Sir William, aventurier des 7 mers, traversait l’Amazonie à la recherche d’une ancienne cité de la civilisation Aztèque lorsqu’il tomba sur un village d’autochtones alors inconnu. Il essaya de communiquer avec ce qui paraissait être le « chef » du village, ou le sage, ou l’ancien. Cet individu avancé en âge n’avait pas l’air de comprendre la signification des signes que William faisait. Le langage est très lié à la culture et celle-ci au lieu et contact des personnes vivant en groupe. Il tentait d’expliquer que le monde n’était pas réduit à la forêt environnante et qu’il venait lui de régions bien plus lointaines. Ce n’était pas gagné. Il fut pourtant accueilli de la plus belle des façons, on lui permit de se restaurer (ça tout être humain sait, par nature, se faire comprendre), de se reposer (encore un besoin fondamental) et de satisfaire la curiosité des habitants de ce village qui n’avait jamais vu une personne portant autant de chose sur elle. Faut dire que dans cette partie du monde, il y fait chaud et humide et que la tenue la plus simple est la mieux adaptée. La technologie aussi intéressait ces petits curieux, principalement les enfants. William se sentait un peu coupable de « contaminer » ce peuple qui vivait en parfaite harmonie avec mère NATURE et sans rien demandait à personne.
    Mais le destin l’ayant amené à cette rencontre il faisait très attention de ne pas impacter leur culture avec l’apparat des gadgets de la notre. Reculés comme ils le sont ces indigènes devaient connaitre beaucoup de « remèdes » contre les maux communs aux êtres humains et même aux animaux domestiques (car il en avait vu parqués auprès des habitats genre de huttes). Mais toujours à cause de la difficulté de converser, il ne pouvait qu’observer les pratiques quotidiennes. Un des aspects de cette médecine locale était l’application de pointes acérées végétales à certains points du corps et cela semblait atténuer les douleurs car il voyait la personne soignée se détendre. A l’époque de cette avanture, le monde occidental ne connaissait pas encore les techniques de l’acuponcture venues d’orient. William put expérimenter cette technique lorsqu’il se fit une entaille à un doigt en taillant une branche. Il trouva cela très agréable et plutôt efficace.
    Mais un autre souci le turlupinait : comment garder une bonne attitude vis à vis de ce peuple pour qu’il reste encore des années dans ce merveilleux équilibre avec son environnement biologique ?
    Il décida donc de ne pas s’attarder et de continuer sa route vers la cité perdue. Les adieux furent des plus émouvants car les enfants en particulier s’étaient attachés à lui et lui à eux. Mais il savait que dans leur univers, si maitrisé, aucun mal ne pourrait les atteindre avant pas mal de temps.
    Quelques semaines plus tard il trouva la cité qu’il cherchait et fit des découvertes essentielles pour comprendre la civilisation Aztèque.
    Dans son journal, il ne mentionna pas la période qu’il avait passée au coeur de l’Amazonie parmi les hommes des forêts. Leur tranquillité était à ce prix.

    Bien sûr cette fiction n’est qu’une pure invention car une grande majorité des explorateurs laissèrent place à la destruction et à la disparition des peuples rencontrés le plus souvent pour leur piller leurs « richesses » qui ne sont des richesses qu’à nos yeux et selon nos valeurs.
    Combien d’hommes sont tombés dans l’étau des états dits « civilisés » ?
    Et le pire dans tout ça c’est que certainement des connaissances qui nous seraient profitables actuellement furent perdues à cause de la cupidité de la minorité dirigeante.

    Je ne vais pas refaire le monde mais c’est tout de même dommage
    j’espère que je vous ai évadé vers un moment d’aventure et que demain verra un autre défi à surmonter.
    Merci pour vos récits si vivants …

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années par thelog.
    #35958
    Queenie
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    Vous êtes de vrais conteurs, pas moi….et sans fausse modestie..J’ai pris l’habitude de raconter à la 1ere personne alors je continue.
    Il y a quelques années de ça, je souffrais de beaucoup de troubles. Mon métier m’exposait au stress quotidien même si il avait ses bons aspects, heureusement!!!J’étais très contractée, toujours sur mes gardes, et mon ATTITUDE ressemblait souvent à celle d’un garde-chiourme.Et quels sont les organes qui souffrent de ce genre de stress??? Le coeur donc, qui sans vraiment être atteint me rendait pourtant victime d’hypertension.Le ventre (enfin l’estomac)est un autre organe fragilisé par cet état de tension.
    J’écumais donc les médecins qui essayaient parfois de me soulager, me faisaient subir des tas d’examens, pas toujours très agréables ou d’autres fois me rendaient COUPABLE de mes propres maux.Une collègue me conseilla un jour d’aller voir un ACUPUNCTEUR et de me soigner par homéopathie. Je me dis que je n’avais rien à perdre et je pris un RV chez un professionnel.
    Après lui avoir raconté « mes misères » il se mit en charge de me soigner. Tous les 2e mercredis du mois, je me rendais chez ce médecin. 3 granules par ci, 5 granules par là, tous les jours et le dimanche une ampoule spéciale…. J’étais très assidue et ne ratais rien. Le mercredi, il me faisait allonger sur une table, il y avait un fond musical plutôt agréable et les piqûres des aiguilles n’étaient jamais très douloureuses.
    Par contre, même au bout de plusieurs mois, je ne voyais pas tellement d’amélioration. Je persévérai encore quelque temps mais je finis par renoncer. Parce que non seulement je ne voyais pas de résultats concrets mais il pratiquait des dépassements d’honoraires .Les séances me coûtaient autant que ce que la Sécu me remboursait.Alors, un mercredi où il avait annulé mon RV parce qu’il était souffrant,je luis dis que je reprendrais RV plus tard mais je ne le fis jamais.
    Voili voulou

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