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  • #63237
    thelog
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    Et encore un coup de la belle-mère de notre ami GP ! Comme le dit Quee, il faut une intervention surnaturelle pour chasser cette vipère de ton esprit et du subconscient. En effet les cauchemars sont des rêves, mauvais je le concède, mais qui mettent en avant une préoccupation des pensées. Peut-être y a-t-il des objets qui te rappellent cette personne ? ou des pièces qui la font remonter en mémoire ? En tout cas là si ça atteint ton sommeil, il faut consulter. Encore faut-il trouver le bon exorciste car un esprit puissant peut venir à bout d’un freluquet. Surtout que quelquefois ils se mettent à plusieurs pour s’attaquer à une seule personne (tu parlais de comité ; elle n’avait pas un club celui des belles-mères encombrantes).
    Essais aussi de passer à autre chose et de l’oublier complétement en ne parlant plus d’elle mais de choses plus gaies. (se changer les idées en quelque sorte)
    Mais je sais aussi que les mots du jour peuvent coller au personnage qui alors se pavane dans l’histoire comme une araignée au milieu de sa toile attendant l’insecte GP pour le dévorer. (Attention les arachnophobes s’abstenir de visualiser la scène)

    Mots du jour:
    Monstruosité : Caractère de ce qui est monstrueux. Acte ou propos de nature monstrueuse. Difformité physiologique.
    Saut-de-lit : Peignoir léger que portent les femmes au saut du lit.
    Moquetter : Recouvrir un sol, une pièce de moquette.
    Ex-soliste : Celui, celle qui exécute un solo ou un morceau écrit pour une seule voix ou un seul instrument. (ex=ancien)
    Masaï : Qui est relatif aux Masaï, ethnie vivant au Kenya et en Tanzanie . Langue para nilotique parlée au Kenya et en Tanzanie par environ 250 000 personnes.
    Immunostimulant : MÉDECINE Se dit d’une substance ou d’un procédé qui déclenche ou amplifie une réaction immunitaire.
    Substance ou d’un procédé qui déclenche ou amplifie une réaction immunitaire.

    Histoire:
    Dans cette peuplade africaine, les masaïs, les enfants apprennent très tôt à courir vite. Leur survie en dépend face aux innombrables dangers de la savane.
    Leurs chambres sont des plus simples et nullement besoin de la moquetter, les peaux de fauves font d’excellents tapis.
    Les tenues aussi sont réduites au nécessaire tout en étant conformes à la décence coutumière et traditionnelle.
    Donc lorsqu’une dame venant d’Europe sortit de sa chambre en portant un saut-de-lit, les femmes à son service furent très étonnées et ne comprirent pas la raison de porter une telle chose. Pour eux cela ressemblait à une monstruosité absurde.
    La dame dont il est question, ici, était une ex-soliste ayant parcouru avec son violon toute l’Europe et elle arriva en Afrique pour des raisons de santé. Son système de défense avait besoin d’un immunostimulant qui ne se trouvait que dans l’air de cette région de la planète.
    Son séjour devait être de 2 ans et la vie dans la cambrousse ne lui convint pas de suite.
    Il lui fallut au moins 6 mois pour s’acclimater et ne plus sursauter à chaque cri d’animal.
    Une fois guérie, au dire des spécialistes, elle ne quitta plus cette nature qui l’avait apprivoisée (je sais c’est habituellement le contraire que les hommes font)
    Et jusqu’à la fin de sa vie, elle vécut heureuse et partagea sa vie avec la terre entière grâce à des récits romancés.

    Mots de demain:
    Entre-deux
    Inexorabilité
    À cloche-pied
    Constiper
    Vitrioler
    Gélose

    #63259
    thelog
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    Salut la compagnie des partisans du repos dominical. Je vois que vos activités en ce Dimanche vous accaparent et ce forum se met alors en attente de cette petite volonté de partager un instant avec les copines et copains en diffusant ce message sorti de votre vécu ou créé dans le monde imaginaire de vos méninges.
    En ce début de soirée, je tente par ce coup de semences de réveiller les retardataires de faire comme les cloches de l’église : appeler les fidèles à leur office ou comme les sirènes en temps de guerre prévenant la population d’un danger et leur permettre de se mettre à l’abri.
    Je pense, ainsi, vous inciter à taper quelques mots constituant votre contribution journalière à la tenue intellectuelle (je sais c’est un grand mot) de notre entreprise ludique et bénéfique.

    Aujourd’hui:
    Entre-deux : Espace, partie située entre deux choses. Bande de broderie d’ornement à bords droits. Meuble disposé à hauteur d’appui entre deux fenêtres.
    Inexorabilité : LANGAGE SOUTENU Qualité de ce qui est inexorable, qui ne peut être touché, fléchi.
    À cloche-pied : En sautillant sur un seul pied.
    Constiper : médecine Avoir des difficultés à aller à la selle, à évacuer les fèces. Contraindre, embarrasser, gêner.
    Vitrioler : CHIMIE Soumettre à l’action de l’acide sulfurique. Attaquer quelqu’un avec de l’acide sulfurique pour le défigurer.
    Gélose : chimie Constituant de l’agar-agar, substance obtenue à partir d’algues extrême-orientales.

    Histoire:
    Dans la cour de récré, la petite Monique jouait à cloche-pied sur ce joli terrain de marelle.
    Elle cherchait en toute inexorabilité d’atteindre ce CIEL inaccessible.
    L’institutrice avait remarqué qu’elle y mettait toute son énergie, mais que ça ne marchait pas.
    Et puis, lorsqu’elle s’approcha de la petite fille, le miracle de la récré eut lieu sous ses yeux, la fillette arriva au sommet du jeu malgré son handicap.
    Son handicap, Monique ne l’avait pas toujours eu.
    Il fut la conséquence d’une malchance qui arriva suite à une espièglerie comme font tous les enfants.
    Un jour, elle chuta dans un entre-deux dans le hangar de ses grands-parents maternels. Mais il s’y trouvait un engin saillant qui lui abima la jambe droite alors même qu’un bidon d’acide lui vitriola le pied.
    Les soins prodigués au plus vite ne permirent pas de sauver une partie de celle-ci.
    Une infection inconnue (malgré les cultures en gélose) ajouta son lot de difficultés et retarda la guérison de la jambe.
    Si mal qu’une amputation partielle dut être faite.
    Ce qui entraina les difficultés de Monique pour jouer à cette marelle.
    Et puisqu’un malheur ne vient jamais seul : le stress provoqué par l’accident dérégla totalement le métabolisme de Monique au point de la constiper durant plusieurs jours avec complications intestinales.
    C’était pourquoi l’institutrice parlait de miracle de la récré, car Monique, avec sa volonté d’y arriver, avait surmontait son handicap et avec satisfaction, elle sut que Monique deviendrait quelqu’un plus tard.

    Demain:
    Apiculteur
    Ambidextre
    Lampisterie
    Refouiller
    Antisolaire
    Ventôse

    #63260
    g.p
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    Comme tu dis Thelog, le dimanche il y a relâche. Pourtant j’ai bien couru aujourd’hui, ce matin coupe du monde de foot en Australie, puis tour de France féminin et enfin dernière étape tour de France masculin. Je suis usé!!!

    #63261
    Queenie
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    Je te comprends GP. Voir les cyclistes m’épuise également. Et je ne dis pas regarder.

    #63272
    g.p
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    Entre-deux/inexorabilité/à cloche pied/constiper/vitrioleur/gélose.

    J’entre sans bruit dans sa chambre, elle est étendue sur son lit aux draps blancs chiffonés.
    Doucement je pose sur sa table de nuit la boîte de pâtes de fruit emplies de gélose , ses sucreries préférées que je l’ai vue mâchouiller à longueur de temps. Elle a une mine de constipée comme me disait mon père quand j’étais souffrant en étant enfant. Les rides qui marquent son visage sont si profondes qu’elle a l’air vitriolée . L’ inexorabilité d’une mort prochaine me fait de la peine.
    On vient de lui couper le bas de la jambe à cause d’une gangrène. A l’idée de la voir marcher à cloche pied , je pense qu’il vaut mieux qu’elle s’en aille.
    Déjà sa chambre sent la mort.
    Suspendues à un pied à perfusion deux poches plastiques, l’une blanche et l’autre rouge distillent au goutte à goutte son alimentation quotidienne. A côté une seringue injecte à intervalle régulier un peu de morphine pour calmer les douleurs.
    A ce stade il n’y a pas d’ entre-deux , la fin est proche.
    Je pose délicatement un baiser sur son front, pas de réaction. Je sors de la chambre.
    Adieu Mamie…

    #63273
    Queenie
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    C’est une histoire triste GP. Pauvre Mamie.

    #63274
    Queenie
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    Et mes paroles sont d’une idiotie sans nom…..

    #63275
    marysha62
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    est-ce que c’est à cause de l’éclipse du jour?il ne fait rien de bien aujourd’hui;c’est vraiment sa journée de conneries:ce matin il est allé à la pêche;il a emmêlé son fil;du coup en voulant le remettre sur le bobineau,il s’est énervé et a tout dézingué;du coup finie la partie de pêche et adieu l’éventuel poisson pour le repas;sa 2ème connerie:il voulait manger de la fêta;pourquoi on ne sait pas? mais quel idée il a eu de la faire tremper dans la graisse à frites en même temps que les frites;elle avait l’air parfaite mais quand il l’a ressortie,en refroidissant elle s’est lapidifiée;beurk immangeable!il vira tout à la poubelle;il éteignit le gaz et alla s’asseoir;il attendra que la journée passe sans rien faire.

    #63276
    marysha62
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    bonjour! mes journées sont trop remplies;le soir suis crevée pas trop le temps de venir sans compter ce problème de connexion;suis en partage wifi avec le portable de mon homme quand j’y arrive;à je lui ai dit de ne rien installer(tablette et ordi) pour que je puisse venir vous voir après avoir mis mes données de montre gps et vu mes mails;à +
    non quee tes paroles ne sont pas idiotes
    moi ce qui m’épuise c’est que tous les jours ils passent du cyclisme à la tv;

    #63277
    thelog
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    Commentaires:
    Hum, en effet c’est bien triste le récit d’une dernière visite surtout quand la patiente ne régit pas ! Avant la mort il y a cet état d’absence qui fait mal pour nous les vivants car nous ne décelons plus aucune activité chez cette connaissance qu’on a aimée. C’est dur aussi de voir tous ces tubes qui l’a relient à la vie. Mais quelle vie ! Lorsqu’il n’y a plus d’espoir de voir un rétablissement, que faut-il décider ? Si on débranche tout la personne respirera-t-elle toute seule ?
    Et les souffrances ! Même si elle ne s’exprime pas souffre-t-elle aussi ? Des questions bien légitimes quand on est confronté à ces événements tragiques et douloureux. Et Quee ta remarque n’était pas idiote !
    Gp a eu raison de mettre ce tableau en avant et c’est encore plus triste quand il d’agit d’un enfant.

    Mots du jour:
    Apiculteur : Éleveur d’abeilles.
    Ambidextre : (personne) Aussi adroit de chacune de ses mains.
    Lampisterie : VIEILLI Lieu où l’on entrepose et répare les appareils d’éclairage.
    Refouiller : Fouiller à nouveau. Évider un matériau, en particulier la pierre, pour en faire ressortir les parties saillantes.
    Antisolaire : ASTRONOMIE Point opposé au Soleil par rapport à l’observateur. Produit qui protège des rayons solaires.
    Ventôse : Sixième mois du calendrier républicain, commençant du 19, 20 ou 21 février et finissant le 20 ou 21 mars.

    Histoire:
    « Mais, Monsieur Arthur, ventôse prend un accent circonflexe sur le ‘o’, vous me copierez 100 fois, pour le retenir »
    « Et puis je vous ai déjà dit d’écrire de votre ‘belle’ main, la droite ».
    Arthur était ambidextre et savait écrire avec la même écriture des deux mains alors les punitions étaient faites en moitié moins de temps.
    En plus ce n’était pas pour ça qu’il retenait l’orthographe des mots.
    On aurait dit que les automatismes de l’écriture n’avaient pas de prise sur lui.
    Ce qu’il aimait avant tout à l’école c’était les leçons de choses et surtout lorsqu’on parlait des abeilles.
    D’ailleurs c’était décidé, plus tard il serait apiculteur avec une vingtaine de ruches.
    Mais, pour le moment son papa l’avait envoyé à la lampisterie pour y rechercher une lampe servant à réchauffer les poussins justes éclos.
    Vous avez compris qu’Arthur vivait dans une ferme et que la saison printanière arrivait à sa fin avec des moissons qui s’annonçaient fort prometteuses et nécessiteraient pas mal de bras pour les faire.
    Arthur serait de la partie, il adorait travailler avec son père et ses frères.
    Et lorsque la journée était finie et bien remplie, le repos dans le foin tout frais avec les rayons du soleil encore vigoureux « que c’était bon » Mais maman veillait à lui mettre de la crème antisolaire pour palier aux coups de soleil. Que c’est attentionné une Maman !
    Revenu à la maison, Arthur refouillait ses poches et en sortait des épis qu’il avait cueilli dans le champ du jour. Il les gardait et les planterait à l’automne pour voir grandir les graines et voir la tige se dresser pour enfin obtenir un nouvel épi. Fascinant la nature , n’est-ce pas !!

    Mots de demain:
    Brushing
    Alboche
    Peureux
    Dédaigneuse
    Penné
    Dérivatif

    #63278
    thelog
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    Je viens de lire les « posts » de notre Mary campeuse et je lui adresse des encouragements et des félicitations pour les essais qu’elle fait pour nous contacter
    Les journées noires ça existent et OUI il ne faut rien entreprendre ces jours là sinon ça foire !

    #63279
    Queenie
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    Merci pour les messages Mary et désolée de te le rappeler…mais repose toi quand même. Tu es en VACANCES. Rt moi aussi ça m’épuise les cyclistes…heureusement je ne regarde pas.

    #63282
    g.p
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    Apiculteur/ambidextre/lampisterie/refouiller/antisolaire/ventôse.

    Jules avait un père ambidextre qui lui fessait le cul aussi bien de la main droite que de la main gauche. Il avait tellement l’habitude que lorsqu’il faisait une bêtise il présentait tantôt la fesse droite tantôt la fesse gauche.
    Son père était mineur de fond, un homme rude à la tâche qui ne supportait pas l’oisiveté de son fils qui ne pensait qu’à une chose: la liberté de vagabonder. Il avait réussi à faire embaucher Jules à la lampisterie de la mine où il travaillait mais celui-ci ne supportait pas un travail où la crème antisolaire n’etait pas indispensable, il n’aimait pas vivre enfermé.
    Petit, lors du mois de ventôse , au moment où les fermiers étaient en plein travail dans les champs pour les premières plantations et semailles, il les suivait et s’émerveillait à chaque trouvaille animale, un mulot par ci, une taupe par là, un nid de fourmis, il fouillait et refouillait le sol à la recherche de ces petites bêtes qu’il appelait ses amies.
    Un jour du mois de thermidor, en pleine moisson, des abeilles vinrent tourner autour de lui et l’une d’elles se posa sur sa main. Il la regarda et la laissa libre de se reposer un instant. Puis une autre et encore une autre se posèrent et il les laissa faire. Elle s’envolaient et revenaient semblant l’inviter à les suivre. C’est à partir de ce jour que Jules décida de devenir apiculteur .

    #63290
    thelog
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    Commentaires:
    Toute mimi ton histoire, GP. La vie dans les mines ne devait pas être facile. Les gueules noires portaient bien leur nom et le soleil qui manquait pendant leur labeur ils essayaient de le retenir dans leurs jardins et potagers. Les enfants aussi l’avaient dur car pour eux le boulot enfermé et avec des tonnes de roches tout autour devait peser bien lourd. C’est aussi sans compter sur les maladies respiratoires. J’ai également une pensée pour les pauvres chevaux qui ne voyaient pas le jour de leur vie pour certain car ils mouraient au fond et ne remontaient que morts. C’était un autre temps, une autre époque, le travail était dur et pas si bien payé. Nous c’était le nord avec les mines et ailleurs c’était d’autres conditions de travail aussi pénible où les enfants étaient mis à contribution. Je pense au métier du tissage avec les machines qui étaient si basses que seul les enfants pouvaient y « cruper » (s’y faufiler).
    Pour finir « apiculteur » Jules avait déjà la main qui attirait les ouvrières. On dit que c’est une amitié très forte qui lie l’homme à ses ruches et on comprend que lorsqu’une d’entre elles est « morte » il a beaucoup de peine.
    Pour Mary, Quee a raison tu es en VACANCES et en vacances on se repose tout en faisant autre chose. En plus ça ne dure qu’un moment alors à fond dans la récré estivale.

    Mots du jour:
    Brushing : Mise en forme de la coiffure avec une brosse et un séchoir.
    Alboche : ARGOTIQUEMENT PÉJORATIVEMENT Allemand.
    Peureux : Craintif, effrayé. Celui qui est craintif, effrayé.
    Dédaigneuse : Femme méprisante. Qui exprime du dédain, méprisant.
    Penné : BOTANIQUE Dont les nervures ou les folioles sont disposées comme les barbes d’une plume.
    Dérivatif : Servant de dérivation. AU SENS FIGURÉ Détournant l’attention des soucis quotidiens. Chose qui détourne l’attention des soucis communs.

    Histoire:
    Julie, la coiffeuse favorite de ces dames du club des coquettes, se faisait attendre pour les pouponner avant leur soirée dansante.
    Elles avaient toutes commander des brushings spéciaux qui prendraient beaucoup de temps à Julie pour les faire complétement.
    Pourtant certaines de ces clientes particulières étaient dédaigneuses envers cette coiffeuse et dans leurs conversations ne manquaient pas de rappeler les origines de allemande de Julie par l’emploi du mot « alboche« .
    Il y a bien longtemps que la guerre est finie et même oubliée, mais les préjugés sont toujours tenaces.
    Pourtant Julie n’était pas du genre peureuse ou timide face aux gens qui avaient des à priori et elle se défendait très bien en montrant que ses origines étaient derrière elle.
    Elle vivait en France depuis sa naissance et était entièrement française.
    Ce fut à une autre occasion que Julie prit sa revanche sur ces pipelettes mauvaises langues lorsqu’une cliente apporta une plante pour lui offrir.
    Elle reconnut de suite la dite plante aux feuilles pennées et elle prit ce dérivatif pour montrer qu’une plante exotique et donc étrangère pouvait très bien s’acclimater dans la région. Quelle leçon pour ces harpie !

    Mots de demain:
    Bicolore
    Barquette
    Autoneige
    Pointeur
    Emblaver
    Chemin

    #63291
    g.p
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    Brushing/alboche/peureux/dédaigneux/penné/dérivatif.

    Pendant la guerre, la belle Micheline dont le mari Marcel était au combat, n’était pas du genre peureux .
    Beaucoup d’hommes entraient chez elle et les ragots allaient bon train. D’un air dédaigneux sa voisine l’évitait pour ne pas se disputer avec au sujet de ses fréquentations douteuses. Mais elle racontait partout qu’à son avis elle couchait avec les alboches .
    Que voulez-vous, certains se morfondaient et pourtant leur situation ne s’améliorait guère. Ils étaient à la peine pour se nourrir et subvenir aux besoins de leur famille. Quant à la belle Micheline, elle avait trouvé un dérivatif à cette infortune. Grâce à ses rencontres masculines, elle avait les moyens de s’entretenir. Chaque semaine elle passait chez le coiffeur pour son brushing . Le coiffeur au courant de ce qui se disait à son sujet ne posait pas de questions et cela arrangeait les deux. Il n’indisposait pas sa cliente et ainsi s’assurait de sa visite hebdomadaire.
    A la fin de la guerre, les langues se délièrent et les réglements de compte avec. La belle Micheline fut amenée sur la place du village et, comble du cynisme, ce fut son coiffeur qui fut chargé de lui mettre la boule à zéro devant son mari dont le nom était inscrit sur la stèle du souvenir érigée à l’ombre d’un arbre aux larges feuilles pennées .

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