Autour et entre-nous

[g.p]

Avarié-forceur-toxico.

Non je ne suis pas un escroc
Je suis FORCEUR de coffres-forts.
J’aime montrer mes biscotos
A ceux qui sont d’un autre bord.

Le pèze que je vole aux riches
Qui ne pensent qu’à amasser,
Sert à l’achat de mes cibiches
Chez mon dealer en opiacées.

Il ne m’a jamais refilé
Comme à beaucoup de TOXICOS
De la marchandise AVARIEE.
Je ne suis pas un rigolo.

J’ai envie de péter la gueule
A ceux qui me regardent en biais
A ceux qui friment sur leurs meules
Ou ceux qui me cassent les pieds.

Avec les poteaux du quartier
On aime chasser les gonzesses
Qui s’aventurent un peu trop près,
A coups de pompes dans les fesses.

Souvent les flics nous font la chasse
Et ils viennent nous déranger
Mais on s’en fout, on les caillasse
On n’aime pas les policiers.

Dans les sous-sols des résidences
La vie n’est vraiment pas facile
pour nous les jeunes en déshérence
Dans des quartiers très difficiles.

On hait cette société
On aimerait bien la changer.
Pour y parvenir il faudrait
Semer l’amour dans nos foyers.

[thelog]

Mary, trop mimi le moment des devoirs pour le petit Max mais je crois qu’en CE1 ils sont tous capables d’utiliser un ordinateur. Tu sais ils apprennent vite à maitriser tout ce qui a un clvier et un écran. Je vois même le petit fils qui tente de faire bouger la télé en glissant son doigt dessus. Le tactile est entré dans sa tête. Ils sont nés dedans, ce n’est pas comme notre génération ou pire encore celle de nos parents. Mais nous on a les livres, les encyclopédies, les archives « écrites » dans les bibliothèques. Bon je sais le papier vieillit mal, mais pensez-vous que les informations « numériques » soient à l’abri d’une perte d’info. Elles dépendent très fortement de tout ce qui est informatique et sa fiabilité est loin de valoir les supports physiques. Après tout on a rien fait de mieux que la pierre pour transmettre au delà des millénaires une information.
Qu’allons-nous laisser à nos descendants dans disons 2000 ou 3000 ans ?
J’ai lu dans des revues scientifiques que le savoir « essentiel » est mis dans genre de disques en verre gravés au laser. Est-ce que ça tiendra ? Et le problème est que si on prend un support, encore faut-il pouvoir le lire. Pas sûr dans le futur d’avoir encore des lecteurs en état de marche. Je le vois déjà dans mon boulot : les supports d’il y a 10 ans, on peut oublier car inexploitables.
Bon assez parler de l’INFO et passons au poème de GP;
La jeunesse réactionnaire, issue des quartiers dits défavorisés ou à problèmes. Je te rejoins quand tu dis que de semer de l’AMOUR là bas pourrait changer les choses. Mais pas que ça, avec la grande force qu’elle véhicule, il faut y associer un avenir, un but à poursuivre, un sentiment de se sentir utile. Je pense à ces jeunes qui d’aspect « loubards » se sont rendu très disponibles pour ceux qui en avaient besoin lors du confinement. Fallait voir leur visage transformé par la joie de donner et d’être reconnus.
Merci GP de penser à eux et de nous montrer qu’ils ne sont pas différents, juste incompris.

Pour demain je vous propose 5 mots (il faut en choisir 3 :

mi-connu
révérenciel
pêne
téléphoniquement
fasciste

[thelog]

Avarié / Forceur / Toxico

il est en manque, seul dans sa planque. Il cherche sa dose, dans l’ombre des rues. Il y a longtemps qu’il est toxico et pour trouver le blé qui lui permettrait d’avoir son sachet, il est même prêt à faire le forceur de serrure pour ouvrir les cages cadenassées.
Une fois il avait réussi à ouvrir un coffre dans un logis délaissé par les proprios et il y découvrit des denrées avariées qui puaient la peste. Il détala de là au plus vite de peur d’attraper le choléra. Que les gens sont dégueux. Enfin, il est allé voir un médecin qui voyant qu’il voulait en finir avec la drogue lui proposa un « deal » avec des substituts qu’il pourraient se procurer en pharmacie. Il fut ainsi étonné que cette thérapie fonctionnait. Du coup il ne cherche plus de dose mais de la méladonne pour calmer la crise.
Pas facile de quitter cette vie de dépendance. Mais d’autres y sont parvenus alors pourquoi pas lui.

[marysha62]

j’ai pas dit que maxime ne savait pas se servir d’un ordi j’ai juste dit qu’il n’avait pas le droit de s’en servir et qu’il n’y en qu’un chez lui celui du boulot de sa mère;et qu’à l’école il n’y en a pas ds leur classe lol

[thelog]

Bien reçu Mary toutes mes excuses …

[marysha62]

je sais pas comment tu fais gp pour écrire tes « poêmes »;ils sont tjs bien tournés;moi je galère déjà pour trouver la rime alors pour un en entier je te raconte pas
est-ce que j’ai droit de chanter toxico de luis mariano ?toxiiiiiiiiiiiiiiiiiicooooooooooooooo,
on oublie tout
avec la dope des TOXICOS
on devient fous
quand on en prend vraiment trop
si vs avez un jour la peine
les FORCEURS,les dealers de coco
feront gouter de la cubaine
ou bien la mexicaine
vs deviendrez accros
toxico toxico..
quelquefois on va manger
ds les ruelles,le caniveau
tous les restes AVARIÉS
qui ont été abandonnés
devant les restos
toxico toxiiiiiicooooooooo

[marysha62]

fallait bien que je trouve une excuse pour faire mon histoire thelog
vs faites le jeu vdn,la ch’tite mission?

[thelog]

je regarde ce que c’est …

[marysha62]

on en parle sur l’autre post
je trouve pas la définition de mi-connu et ils l’affichent surtout au féminin

[g.p]

Mi-connu/révérenciel/pêne/téléphoniquement/fasciste.

En rentrant chez lui de bonne heure
Vers les deux heures du matin
Dans la main son bouquet de fleurs
Etait depuis longtemps fané.

Il trouva enfin avec peine
Le petit trou de la serrure.
La clé en délivra le PENE
Qui permit alors l’ouverture.

A peine éclaira-t-il l’entrée
Qu’il découvrit dans le couloir
Son épouse qui l’attendait
L’oeil sévère et le regard noir.

De manière REVERENCIELLE
Il voulut offrir ses fleurs
Mais il trébucha devant elle
En poussant un cri de douleur.

Sans pitié elle regarda
L’homme aviné se lever
Essayant de se tenir droit
Prêt à se faire pardonner.

Il ne voyait plus que d’un oeil.
L’épouse qu’il avait connue
Devint alors, d’un coup d’un seul,
Une mi-femme et MI-CONNUE.

Il n’avait plus les idées claires
Car il avait trop arrosé
Et trop fêté l’anniversaire
De son copain de cabaret.

[g.p]

Mi-connu/révérenciel/pêne/téléphoniquement/fasciste.

En rentrant chez lui de bonne heure
Vers les deux heures du matin
Dans la main son bouquet de fleurs
Etait depuis longtemps fané.

Il trouva enfin avec peine
Le petit trou de la serrure.
La clé en délivra le PENE
Qui permit alors l’ouverture.

A peine éclaira-t-il l’entrée
Qu’il découvrit dans le couloir
Son épouse qui l’attendait
L’oeil sévère et le regard noir.

De manière REVERENCIELLE
Il voulut offrir ses fleurs
Mais il trébucha devant elle
En poussant un cri de douleur.

Sans pitié elle regarda
L’homme aviné se relever
Essayant de se tenir droit
Prêt à se faire pardonner.

Il ne voyait plus que d’un oeil.
L’épouse qu’il avait connue
Devint alors, d’un coup d’un seul,
Une mi-femme et MI-CONNUE.

Il n’avait plus les idées claires
Car il avait trop arrosé
Et trop fêté l’anniversaire
De son copain de cabaret.

[g.p]

Je n’ai jamais entendu ni utilisé le mot « mi-connu ». Je l’ai donc employé à ma sauce.

[thelog]

Les retours de festivité sont parfois brutaux et douloureux
Le mot « mi-connu » je l’ai trouvé dans une liste de mots français !!! et en effet il s’emploi plus au féminin
Un présentateur de FR3 l’a utilisé dans une interview et disant qu’il était à la fois connu et inconnu donc mi-connu
C’est plutôt bizarre comme terme, j’en conviens.

Bon pour demain on a :

quasi-ville
égalitarisme
cloué
glossaire
roulottier
celer

à vous de choisir 3 parmi ces 6

[thelog]

Mi-connu / Fasciste / Pêne / Révérenciel / Téléphoniquement.

La lutte s’est fortement installée entre les 2 factions adverses dans cette petite région d’Italie. Les réactionnaires, traités de fascistes, s’opposent au conservateurs, affublés d’immobilistes démocratiques. Les 2 parties ne se font pas de cadeaux et des blessés, il y en a des 2 côtés. Ce surplus de travail, les hôpitaux s’en passerait bien. Et au fait, comment tout cela a-t-il commencé ?
C’est téléphoniquement qu’il faut étudier le problème, puisque tout part d’une écoute illégale d’un meneur politique et de ce petit incident la sauce a monté et toute la région s’est embrasée. En fait il ne manquait qu’un prétexte pour faire exploser le conflit.
Là une chose en a amené à une autre et très vite les 2 antagonistes oublièrent leur révérenciel en se qualifiant mutuellement de sobriquets les plus injurieux. Les assemblées sont du coup devenues très animées et surtout très difficile à calmer. Les personnes qui n’ont pas pris parti pour l’un ou pour l’autre furent prises à parti et la division, la scission se fit alors jusqu’à l’aspect géographique. Qui peut maintenant arbitrer cette chose immonde ? Qui peut calmer les esprits ?
Voilà, comment un peuple paisible vivant en bonne entente peut de disloquer en quelque temps. Les esprits s’échauffent vite et les pensées et actions bien souvent dépassent le bon sens. Quand il n’y a plus que haine, la voie de l’amour n’a plus assez de force pour éteindre le feu de la colère et alors la guerre demande ses victimes. Malheureux n’est-ce pas !

Bon un tableau noir, je m’en excuse. Demain je ferai lever le soleil …

[marysha62]

g.p tu fais comme cassie tu fais des doublons
êve et adam sont-ils destinés pour vivre ensemble?êve de son vrai prénom josépha,la bonne cinquantaine, s’est inscrite sur un site de rencontres;depuis 4 mois elle discute via internet avec julian alias adam;pour la 1ère fois hier ils se sont contactés TÉLÉPHONIQUEMENT et se sont donnés rendez vous pour samedi;ils se rencontreront près d’un petit parc à mi chemin de leur maison;eh oui ils ne se connaissaient pas et pourtant ils habitent ds le même village;le jour arrivé,on pouvait lire de la surprise sur leur visage;lui l’a trouvé beaucoup plus belle et plus jeune que sur les photos envoyées et elle, le trouvait juste mignon et un peu plus vieux.ils se promenèrent un moment et discutèrent à batons rompus repassant ts les points évoqués sur le net et bien d’autres;il lui proposa un dernier verre avt de la raccompagner;elle accepta sans crainte;elle avait téléphoné à sa meilleure amie pour dire où elle était;et lui a répondu que c’était tt à fait normal car ils ne se connaissaient pas assez pour se faire totalement confiance;arrivés devant chez lui il mit la clé ds la serrure et tourna un peu timidement et nerveusement;il n’arrivait pas à ouvrir et força un peu,il finit par coincer la clé ds le PÊNE de la serrure;il s’excusa;après plusieurs essais il réussit à ouvrir;s’excusa encore;il la fit entrer,la laissant passer devant lui avec des gestes qui tiraient plus du RÉVÉRENCIEL que de la galanterie;ève avait déjà remarqué ds le parc ce trait de caractère qui le rendait un peu nunuche voir efféminé;et ça elle n’aimait pas trop;elle sait déjà qu’elle ne « sortirait » pas avec lui;que c’était pas un homme pour elle;mais il ferait un très bon ami car ils ont beaucoup de choses en commun;il lui offrit un rosé et lui se prit un martini gin;julian dit je dois t’avouer quelque chose;josépha le coupa de peur qu’il parle de leur relation;non moi d’abord;elle cherchait ses mots pour ne pas le vexer;mais finit par dire franchement qu’elle ne voyait pas en lui l’homme de sa vie;le jeune homme soupira ; ouf je pensais la même chose;tu es sympa tu es belle mais je ne ressens pas le petit truc en plus,le petit picotement quand on aime d’amour;si t’es d’accord on peut continuer à se parler sur le net et se rencontrer de tps en tp;être amis simplement;ils se serrèrent la main pour sceller leur accord et il raccompagna la jeune femme chez elle.

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