Autour et entre-nous

[thelog]

Et maintenant mon écrit:
Parti : Groupe de personne rassemblé par des idées
Wait and see : ? Anglais qui veut dire « attendre et regarder » on s’en sert en sécurité pour réfléchir avant d’agir
Collation : Repas léger
Onopordon : que des « o » : chardon aux ânes
Peuh : Interjection de mépris
Cigalou : Cigale de l’orme

Dans ce doux pays du midi, quelques cigalous chantaient tout l’été
Les promeneurs entendaient ces sons mélodieux et se mettaient à rêver
Plus aucun souci, plus aucun onopordon comme mauvaise herbe n’existait
Et comme le leitmotiv « wait and see » des anglais
Un « peuh » faisait écho au travail des affairés

Bientôt assis à l’ombre des oliviers
Tout un Parti de fins gourmets
Se sont réunis autour d’un collation
Se régalant de savoureux plat en bonne portion

Puis en fin de journée quand s’enfuit le jour
Chacun regagne son logis ou sa tour
Et jusque tard la nuit sous l’oeil de la Lune
Cherche désepéremment la plus belle des fortunes

Celle-ci n’est pas, en fait, un trésor
C’est tout simplement le fait que l’on dort
Et ce repos réparateur promet au dormeur
De retrouver le lendemain toute sa vigueur

[thelog]

Queenie : Gp a raison, nous ne sommes pas de lumières et on ne se prétend pas l’être. On essaie de donner l’évasion pour un instant par rapport à toute préoccupation. Nul besoin de faire des romans, juste quelques mots à inclure en y pensant, même l’à-peu-près peut faire l’affaire.
GP : je vois que tu as eu un peu de mal à tricoter une histoire autour des mots imposés. Mais le résultat montre tout l’hypocrisie de ces milieux qui prétendent nous diriger.
Mary : Les convenances entre mômes sont parfois si forte que c’est cette amitié qui sur tout l’emporte. Puis après nos chemins se séparent mais on n’oublie jamais les images, les moments vécus ensemble. je me souviens de ces « flash » de mon enfance, dans une cour de récrée, dans un arbre perché, à la chasse aux grenouilles, à la pêche aux anguilles, au dos d’un cheval, à énerver les vaches et même à se chamailler dans un bus avec un super pote. Que des moments de bonheur qui réjouissent toujours mon coeur. Je pense qu’il en est de même pour nous tous.

Sur cette conclusion si positive , à demain mes chers amis …
Bonne nuit

[g.p]

Bonnement/pâtisser/jugeur/compulsivement/rabat/quatre-vingt-neuf.

Au QUATRE-VINGT-NEUF de la rue Patisson, il est une boulangerie pâtisserie tout BONNEMENT dénommée ‘Aux quatre miches’.
N’y voyez aucune allusion salace, l’établissement n’est pas tenu par deux plantureuses dames mais par deux solides gaillards, le patron et son apprenti. Un vieux monsieur, sans doute le père du patron, fait office de vendeur.
J’aime entrer dans cet endroit qui rappelle mon enfance. Les vitrines galbées surmontées d’une plaque de marbre renferment toute sortes de gâteaux, tartes et viennoiseries. Les panières d’osier emplies de baguettes croustillantes vous mettent l’eau à la bouche.
Dès que vous franchissez le seuil une odeur chaude de pain tout frais vient titiller vos narines. Chaque client est un habitué qui connait le vieux monsieur avec sa sempiternelle casquette sur la tête dont il relève COMPULSIVEMENT le RABAT chaque fois qu’il se penche dans la vitrine. Toujours aimable et souriant, un petit mot gentil pour chacun, on peut lui demander conseil, il a réponse à tout. Lui-même a PATISSE longtemps à l’arrière de la boutique, mais ses mains usées par le labeur et le long pétrissage ne sont plus adaptées au travail d’aujourd’hui. L’époque a changé: adieu pain de ménage et boulot, place aux ficelles et aux baguettes. Adieu tartes au sucre ou à gros bords, bonjour aux gâteaux d’anniversaire toujours plus compliqués à réaliser. Il faudrait presque un diplôme d’architecte ou de peintre décorateur tant les demandes des clients sont farfelues et toujours plus personnalisées.
Le petit vieux se désole de voir que de nos jours on fait plus attention à la présentation et à l’originalité qu’à la qualité du produit. Mais il ne veut pas être JUGEUR de ces nouvelles tendances, il pend note des commandes et continue de servir ce qu’on lui demande.
Ainsi va la vie, il faut savoir s’adapter.

[thelog]

Après cette journée passée à jouer de la matière grise, je me retrouve enfin à vous adresser les 6 prochains mots:

Éphémère
Révélateur
Trêve
Flaireur : Qui a un don pour repérer les choses
Coupée
Capitalisation

GP : Il est bien vrai que d’entrer dans une boulangerie, surtout le matin, les odeurs de pain et de viennoiserie vous saute dans le nez et réveille nos faims d’avant.

Je m’en vais réfléchir à mon historie maintenant

[thelog]

Bonnement : Tout bonnement
Pâtisser : Faire des gâteaux
Jugeur : Personne se permettant de juger par dénigrement une personne.
Compulsivement : De façon compulsive, irrésistiblement.
Rabat : Partie d’un vêtement qui peut se replier
Quatre-vingt-neuf (89) : le nombre 89

« Mais Monsieur l’agent, je vous assure que mon compteur affichait « quatre-vingt-neuf« , même pas 90 ; alors je t’assure que je ne faisais pas d’excès de vitesse » se justifia le Dédé du bourg voisin. André, dit Dédé, n’était pas un énervé de la vitesse et de se faire arrêter pour ça le mettait dans tout ses états. Le gendarme ne voulait rien entendre et prétendait que sa vitesse était excessive si près des habitations. Dédé savait pertinemment qu’il n’aurait pas gain de cause et qu’il allait devoir faire appel à une de ses connaissances pour aplanir les angles et éviter la prune. Il allait tout bonnement donner un coup de fil à Gégé, le capitaine qui lui achetait tous les matins une très bonne baguette et un petit gâteau tout fraichement pâtissé. Ce n’était pas la première fois que l’adjudant faisait du zèle et toujours au détriment de Dédé. Tout ça parce qu’il avait épousé sa soeur et qu’entre eux c’était la guerre. Du coup il passait sa rage sur Dédé le malchanceux. Il prit le PV et le mit dans un rabat de la porte de la voiture et repartit chez lui en parler à sa femme.
Compulsivement, celle-ci prit alors la mouche et décida d’aller à la gendarmerie s’expliquer avec l’épouse de son frère (entre femme on se soutient). Mais était-ce la bonne solution et cela n’envenimerait pas plus la situation ?
En fait l’adjudant faisait son jugeur pour humilier le beau-frère et le déstabiliser avent le concours de boules du village. Encore une raison de plus de mettre la pression sur le pauvre boulanger.
Cette histoire aurait pu mal finir si les 2 hommes n’avaient pas pris ensemble une défaite carabinée face à un jeune qui venait de s’installer et du coup ils se sont « raccamaillés » et se sont ligués contre le nouveau venu.

[marysha62]

ça tombe bien ces mots: tout BONNEMENT car 89 c’est mon année de naissance;non pas 1889,1989;n’en déplaisse aux RABAT joie et aux JUGEURS j’ai bien le droit de ma rajeunir;même si je suis plus jeune que ma fille,lol;c’est moi qui lui ai donné ma passion pour la cuisine;elle aime bien faire les repas mais PATISSER c’est ce qu’elle préfère;maintenant l’élève a dépassé le maitre;mais qui était l »élève et qui était le maitre;vus mon jeune âge lol;de toute façon com dit thelog on ne demande pas l’âge d’une dame;bien qu’une dame à proprement parler je suis pas sûre d’en être une;une personne du sexe féminin ça c’est sûr;une femme peut-être, car plus garçon manqué;notre âge est ds notre tête;bien que notre corps ns le rappelle plus qd on est plus »vieux »;et c’est quoi un vieux?il y a des jeunes qui sont vieux mentalement et physiquement et des personnes plus âgées qui seront plus jeunes ou se feront passer pour plus jeunes qu’ils ne le sont réellement;moi j’oserai pas faire ça.
bonne nuit!COMPULSIVEMENT j’ai pas trouvé de place ds mon texte

[g.p]

Ephémère-révélateur-trêve-flaireur-coupée-capitalisation.

Si j’avais pu passer ton coeur
Au REVELATEUR de mensonges,
Alors j’aurais vu mon erreur
Qui depuis quelque temps me ronge.

Comment ai-je pu t’accorder
Ma confiance aujourd’hui perdue?
Je n’ai pas vu que tu jouais
A goûter aux fruits défendus.

Si j’avais été bon FLAIREUR
J’aurais su que tes sentiments
Etaient imprégnés de l’odeur
Du parfum de tous tes amants.

Tu me parlais souvent de TREVE,
De pause que tu voulais faire
Me faisant miroiter le rêve
D’un amour loin d’être EPHEMERE.

Je me suis fait prendre à ton jeu
Qui consistait à repousser
Tous les instants à vivre à deux.
Alors de moi tu t’es COUPEE.

Pourtant j’ai longtemps espéré
Que tu te remettes en question
Et qu’un jour l’enfant qui naitrait
Serait le fruit de notre union.

Mais la CAPITALISATION
Des nombreuses amours adultères
Anéantit l’amour-passion
Dont la confiance était la mère.

[thelog]

La jeunesse est dans la tête avec la beauté de l’âme, Mary. Et comme tu le précises il y a des jeunes croulants et des vieux pétant la forme.
la trahison est, me semble-t-il, une rengaine récurante (bonjour le pléonasme) chez toi GP
La trahison du coeur brisé, la trahison de l’amour bafoué. En te lisant on ressent la souffrance et la désespérance.
Mais je sais que toutes ne sont pas comme ça et que tous, non plus. L’amour sincère et fidèle existe et il est si beau entre 2 êtres surtout quand de leur union une nouvelle génération vient au monde et que tout ce petit monde transpire le bonheur.

Avec ça je fournis aussi 6 nouveaux mots:

Évanouir
Contre-indiqué
Respectabilité
Jaune
Anorexie
Adjuration

[thelog]

Éphémère : insecte qui dans sa forme adulte ne vit qu’un jour / de très courte durée
Révélateur : Qui révèle ou traduit
Trêve : Arrêt temporaire
Flaireur : Qui a un don pour repérer les choses
Coupée : Ouverture d’un navire permettant des entrées et sorties
Capitalisation : Action de capitaliser (ajouter le revenu au capital)

Dans une galaxie lointaine et en des temps indéfinis, le guerrier regarde par la coupée de son astronef le paysage désolé constitué de dunes et de rocs. Et c’est dans ce désert que quelques insectes à la vie éphémère se disputent un point d’eau entouré de très peu de végétation.
Armé de son sabre laser, le Jedi sort du vaisseau et s’en va à la rencontre d’une personne détenant les informations dont il a besoin pour retrouver l’enfant, « l’élu » qui jouera un élément clef lors de la dernière bataille contre le côté obscur.
Ce « flaireur » l’attend et les sentinelles ne se rendent compte de rien lorsque ces 2 personnes s’entretiennent sur le sujet convenu.
Les informations ainsi recueillies , il regagne l’espace et suit toutes les indications à la lettre.
Après un bond dans l’hyper-espace, une autre planète surgit devant lui. Un monde fait d’eau avec un seul continent, très peuplé et entièrement urbanisé.
Des conflits en tout genre y sont monnaie courante et des trêves permettent d’effectuer une capitalisation de ses avoirs chez des banquiers peu scrupuleux. C’est d’ailleurs dans une banque que face à un révélateur de richesse, il brandit un artéfact qui lui ouvre l’accès à un coffre très particulier.
Le voilà seul, alors, avec d’autres indices : 2 objets, un parchemin et un émetteur holographique. Lorsqu’il le prend en main celui-ci le reconnait et fait apparaitre le prince de l’ordre des lumières qui lui donne les renseignements qui lui seront nécessaires pour récupérer et protéger l’enfant et surtout comment utiliser les autres objets du coffre.
Finalement, notre guerrier retrouve l’enfant et sur un monde connu de très peu de personne commence son éducation et da formation de guerrier de la Force.

[marysha62]

je viendrai demain faire mon texte ;j’ai eu une grosse journée et suis crevée
bonne nuit tatous

[marysha62]

aïe je me suis COUPÉE cria Élise en pleine partie de balle au prisonnier que son équipe était en train de perdre;une TRÊVE fut instaurer momentanément;son p’tit copain ds l’équipe adverse se précipita voir ce qu’elle avait;mais tel un chien FLAIREUR ,un de ses équipiers se rendit compte que c’ était une ruse pour prendre le ballon; les yeux pétillants des filles et leur sourire en étaient le RÉVÉLATEUR;il avait senti l’arnaque;leur joie fut ÉPHÉMÈRE.il annonça avec un grand sourire lui aussi :-on reprend le jeu;ttes les filles furent prisonnières; c’était de bonne guerre fallait bien tenter qq chose et ce n’est qu’un jeu;les filles contre les garçons c’est vieux com la rue Neuve com dirait ma mère;(cette rue existe vraiment chez ns et est très vieille);les filles cherchèrent sur quoi elles pourraient CAPITALISER des points pour enfin battre les garçons;elles n’avaient pas vraiment d’idées;tt ce qu’elles savaient c’est qu’ils ne pouvaient pas se passer d’elles;encore une fois l’amour,l’amitié est au rendez-vous;les joyeuses bandes d’autrefois c’étaient qd même bien;ça n’existe plus beaucoup maintenant.

[g.p]

Evanouir/contre-indiqué/respectabilité/jaune/anorexie/adjuration.

Dès son plus jeune âge, Julie était boulimique non pas de mangas et autres bandes dessinées, mais de bonbons et diverses sucreries que lui payaient allégrement Papy et Mamy pour éviter ses petites colères enfantines qui se traduisaient par des coups de pied dans les jambes. De plus elle avait très bon appétit et personne ne la restreignait.
Les copains de classe commençaient à se moquer d’elle car elle était nonchalante et était toujours à la traine. Il faut dire qu’elle avait une surcharge pondérale conséquente. Chacun y allait de son petit commentaire et les réflexions volaient bas:
-Dis t’as vu la grosse?
-T’as vu le pétard?
-Vaut mieux la rouler que la tirer!
Julie riait JAUNE et se renfermait. Mais toujours sa maman la défendait en ces termes: « Ma fille n’est pas grosse, elle est bien portante! »
Plus Julie grandissait, plus elle prenait de l’embonpoint. Un jour en cours de gymnastique, pour un tout petit effort, elle faillit s’EVANOUIR. Le sport fut CONTRE-INDIQUE et le médecin lui conseilla vivement de maigrir.
De plus en plus mal dans sa peau, elle décida de se prendre en main seule. Quelle que soit la RESPECTABILITE de sa décision, ce n’était pas la meilleure chose à faire. Sans spécialiste pour l’accompagner, elle se priva de tout. Elle stoppa net toutes les sucreries qui faisaient son bonheur, elle se limita à un petit déjeuner très léger et un seul repas le soir qui ne lui profitait pas car elle avait pris l’habitude de se faire vomir. Le poids affiché sur la balance l’encourageait à continuer, mais elle devenait irritable et de plus en plus instable. L’ANOREXIE la guettait.
Le proviseur du lycée l’ADJURA de dire la vérité sur son comportement vis à vis de ses professeurs et de ses camarades.
Rien n’y fit, Julie s’obstina dans son silence.
Elle se laissa mourir et on trouva sur sa table de nuit une lettre dans laquelle elle remerciait ironiquement ses copains de classe de l’avoir si bien soutenue dans son combat contre la maladie.

[Queenie]

Ah si G.P. il existe des dons pour écrire comme il en existe pour parler. Malheureusement je n’ai ni l’un ni l’autre….Et je ne suis pas faussement modeste. Mais peu importe puisque je n’ai pas le temps …
Comme ton texte me touche GP. Les enfants peuvent parfois être tellement méchants…Et pas que les enfants d’ailleurs…

[thelog]

Évanouir : (s’) Disparaitre sans laisser de trace
Contre-indiqué : Qui ne doit pas être utilisé
Respectabilité : Caractère de ce qui est respectable
Jaune : Couleur citron , or
Anorexie : Perte pathologique de l’appétit ; refus de s’alimenter
Adjuration : Prière insistante, supplication

En cette belle soirée d’automne
Le soleil sur l’horizon se pare de jaune
Doucement derrière la ligne il vient s’évanouir
En nous faisant un si joli sourire

Les insectes tourbillonnent toujours au crépuscule
Comme une adjuration montant vers l’astre du jour
Ils semblent regretter qu’au delà des monticules
les rayons du soleil deviennent si lourds

Mais ces suppliques sont contre-indiquées
Car déjà vient la profonde obscurité
Madame la Lune avec respectabilité
Dans le ciel nocturne n’est point encore levée

Du coup, tout ce petit monde attend l’instant
Où l’effroi de la nuit se fait si pesant
Car les prédateurs point atteints d’anorexie
Même après un repas, n’ont toujours fini

Puis la nuit se passe en apportant le repos
Aux bêtes cachées qui ont trouvé refuge
Ce qui leur évite ainsi tout grabuge
Jusqu’au matin avec le jour nouveau

[thelog]

Bien Mary, la guéguerre entre filles et garçons, la ruse et la force. Mais ça ce fut quand les écoles devinrent mixtes
Gp : le surpoids est maintenant affaire de société ; avec la mal-bouffe et les mauvaises habitudes l’obésité explose (sans jeu de mot).
Et Queenie, je pense que tu te dénigres ; tu sais on commence tout doucement avec une ou deux phrases et la tête c’est comme un muscle, plus tu t’exerces et plus ça va mieux. L’imagination c’est pareille, le fait de la stimuler et la faire travailler la rend plus vive et créatrice.
Je suis sur que quand tu lis nos poèmes ou histoires tu as, toi aussi, des idées qui te viennent.

Pour demain le sort nous propose :

Donzelle
Pesteux
Rets
Vitrioleur
Nef
Chausseur

un vrai mic-mac

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