Le sac à dos sur l’épaule, je m’en allais trottinant derrière ma mule sur des sentiers de montagne. Plus bas, le village semblait endormi: pas un bruit, pas âme qui vive. Je décidais de m’allonger un peu dans l’herbe verte qui pourrait rassasier mon baudet qui en était friand. Après une petite heure de repos je me levais pour repartir mais mon animal ne l’entendait pas de cette oreille. J’avais beau tirer sur les rênes, lui donner quelques tapes au derrière, rien n’y faisait. Je me souvins alors que dans mon sac (6) j’avais prévu une carotte (5)…. au cas où… La bête toute heureuse de se voir offrir une friandise se remit en marche et c’est ainsi que je pus à mon tour me délecter d’un bon verre (1) de bière au comptoir du bistrot du village. A la tienne Martin!